Vous avez en general reconnu cette silhouette familiere, mais non il ne s’agit pas de la Fiat 500 Topolino, mais de sa cousine francaise : la Simca 5. C’est pres d’Avignon que nous avons fait connaissance avec ce modele de 1938, joyaux en collection d’ancienne du club «Les teufs teufs a Papy », non, ca ne s’invente pas. Retour via l’historique tumultueux de votre modele.

Vous avez en general reconnu cette silhouette familiere, mais non il ne s’agit pas de la Fiat 500 Topolino, mais de sa cousine francaise : la Simca 5. C’est pres d’Avignon que nous avons fait connaissance avec ce modele de 1938, joyaux en collection d’ancienne du club «Les teufs teufs a Papy », non, ca ne s’invente pas. Retour via l’historique tumultueux de votre modele.

La Simca 5 est presentee en 1936 dans l’usine de Nanterre de Simca. Bien que fabriquee sous licence Fiat, elle sera presentee 3 mois avant sa propre s?ur la Fiat 500 Topolino A. La Simca 5 fut produite a 46 472 exemplaires de 1936 a 1949, avant de subit un important restylage ainsi que s’appeler Simca 6. Elle fut disponible en une telle carrosserie berline 2 places, mais egalement fourgonnette et decouvrable. Aussi pourquoi cette version Simca? A l’epoque deja, il etait question de protectionnisme automobile et une fabrication locale est important. Ce ne fut d’ailleurs nullement l’eventualite que d’une France, puisque une telle « petite souris » eut aussi droit a une production en Allemagne, chez Fiat-NSU, en Pologne chez Fiat-Polski et plus tard, en Inde.

Voiture developpee pour etre abordable, elle coutait moins de 10 000 francs en France, et 8900 lires en Italie, soit 20 mois de salaire d’un ouvrier.

Les depassements de tarif initial ne datent gui?re des Tata a 3000 euros ou des Dacia a 5000€ puisque au cahier des charges initial, le prix vise est de 5000 lires.

Ses caracteristiques principales paraissent une suspension a roues avant independantes, une boite de vitesse manuelle a 4 rapports non synchronises, des freins hydrauliques a tambours a toutes les 4 roues et une batterie de 12V, Ah oui, c’est une propulsion.

Son moteur de 570 cm3 developpe J’ai puissance (ou faiblesse plutot) de 12 ch, ce qui grace a son poids contenu de 560 kg lui permet d’abattre le 0 a 100 en … euh… enfin ne lui permet nullement justement puisque sa propre vitesse maximale est de 90 km/h. Sa consommation bat cependant nos records, avec un 4,55l au 100km en moyenne.

Stricte 2 places, la Simca 5 est une Smart avant l’heure avec ses dimensions contenus : une longueur de 3,22m, une largeur de 1,35m et une hauteur de 1,4m. Le plus surprenant pourtant est la position de conduite, au ras du sol, qui me rappelle plus celle d’une Caterham que celle d’une Smart.

Et pourtant, une telle Simca 5 ou plutot cette Fiat 500 Topolino aurait pu etre totalement differente.

Nee de la volonte du Duce au debut des annees 30, qui voulait offrir une voiture populaire aux italiens, (Hitler n’a rien invente), c’est le groupe FIAT, ainsi, son fondateur Giovanni Agnelli qui fut charge de developper une berline dont le prix ne devait jamais depasser 5000 lires.

Mes bureaux d’etude de Fiat etant deja beaucoup charges, Agnelli debaucha l’ingenieur Oreste Lardone qui avait deja etudie un prototype de petite voiture chez Italia. Depuis 1915, Fiat avait pourtant deja etudie quelques vehicules populaires, mais qui ne depasserent nullement le stade de prototype.

Il y eut en fait 2 courants pour cette voiture : d’un cote les partisans de l’utilisation de techniques eprouvees, et https://datingmentor.org/fr/woosa-review/ de reprise d’elements de modeles Fiat existants, ainsi, de l’autre, ceux emmenes par Oreste Lardone, qui etaient partisan d’une nouvelle architecture a traction.

Pour Lardone, la voiture devait etre une 4 places et etre propulsee avec un bicylindres de 500 cm3 refroidi par air. Son premier prototype fut pret a l’ete 1931.

Vint le grand jour des premiers essais routiers. A votre occasion, Lardone, le pilote d’essai et Agnelli, impatient d’annoncer la solide nouvelle au Duce prirent place dans la voiture. Apres quelques kilometres concluant, la voiture entama la montee du Cavoretto. Mais sans doute du fait d’une fuite de carburant, un debut d’incendie forca des occupants a abandonner le voiture. C’en etait trop concernant le senateur Agnelli qui voyait la s’echapper une bonne occasion de marquer des points aupres de Mussolini. De rage et depit, il congedia sur le champ Lardone, et jura qu’il ne s’aventurerait plus dans la voie technique sans issue qu’etait Notre traction…

Le projet vegeta ensuite jusqu’en 1932. En cause, le peu d’entrain des ingenieurs Fiat qui etaient persuades que la solution pronee via Lardone etait la bonne.

En octobre 1932, Mussolini visita l’usine a Turin et ne manqua pas d’interroger lourdement Agnelli dans l’avancement du projet. L’ingenieur Antonio Fessia en charge du vehicule jusqu’a la, en laissa les rennes au petit ingenieur Dante Giacosa. Mais votre n’est qu’en 1936 que la voiture sortira des chaines en France et en Italie, soit 2 ans avant la Coccinelle voulue par Hitler.