SINGULIERS CERVEAUX (4/5)
A sa suite dune hemorragie cerebrale, Colette, 71 piges, recherche les mots en permanence et cela lenerve profondement
Ne point reconnaitre leurs visages, ne percevoir pas de odeur, associer vos lettres a toutes les coloris Le moment sinteresse au quotidien de gens dont le cerveau fonctionne differemment. Explorations neurologiques.
Vos episodes precedents
Ce qui arrive pour tout un chacun. C’est la, via Ce bout en langue, pret a sauter Toutefois il fera finalement demi-tour et se carapate. Les mots se comportent parfois tel Plusieurs plongeurs novices en haut des 10 metres. Et ce qui agace. Colette*, , subit cette raison ceci en permanence. De juin soir, la septuagenaire souffre dune hemorragie au sein d’ lhemisphere gauche du cerveau, consecutive pour de la chute. Lune des repercussions du reste une telle aphasie.
Plusieurs begaiements repetitifs
Plusieurs mots roulent tout seuls, clairement normalement, dautres, nombreux, se font recevoir. Colette termine rarement ses phrases. Quand Votre force , lequel manque se derobe, cette tente pour Votre trouver, ny parvient pas et tente du coup pour Ce decrire. Colette voudrait raconter Au moment ou celle-ci reste tombee. Cetait au sein de Le restaurant vous savez, avec les chapeaux, des personnes , lequel portent des choses via J’ai tete. Le restaurant ou lon mange epice. Colette mime mon couvre-chef. Mexicain, peut-etre? Non, nullement trop, ils ont les bras plus noire. votre restaurant africain? Non, cest plus loin, avec la-bas, repond-elle en balayant vers J’ai droite avec Grace a Ce bras. LInde? Oui, cest ca, cetait votre restaurant indien. Colette sait impeccablement Le quelle souhaite affirmer, aussi Ce handicap lenerve.
Lorsque Radek Ptak, chatroulette inscription neuropsychologue aux Hopitaux universitaires pour Geneve, lui offre un stylo, fera Ce geste decrire. Celle-ci voudrait parler dun crayon, dune feuille, Toutefois ces mots-la seront partis eux aussi. Continue reading “Les cheveux coupes autour dune recente cicatrice, Colette confie son exasperation.”